Atteint de kératocône : quel type de lentille choisir ?

Atteint de kératocône
La meilleure correction visuelle pour les patients atteints de kératocône est une prothèse connue de tous : la lentille de contact. Celle-ci présente la particularité de s’adapter à cette pathologie qui déforme la cornée. Il existe cependant des points importants à connaître concernant la maladie, afin de savoir quelles lentilles choisir quand on souffre de kératocone.

Le kératocône ou la maladie de la cornée

Le kératocone est une maladie oculaire qui touche la cornée. Il se traduit par une modification progressive de la forme de la cornée qui n’est plus sphérique, mais conique. Cette dégradation affecte les deux yeux et son origine suscite encore de nombreuses interrogations au sein de la recherche médicale. Le kératocone se manifeste autant chez les hommes que chez les femmes et peut apparaître très tôt. Cependant, son diagnostic n’est pas forcément pris à temps puisque la déformation de la cornée évolue petit à petit, par stade. Généralement, un ophtalmologue décèle un trouble de la vision bénin, comme de la myopie et repère ensuite une modification de la cornée lorsque le patient prend de l’âge. Rendez-vous sur le site www.dencott.com pour trouver les prothèses adéquates. Cette maladie de l’œil entraîne une diminution de la vision, la personne devient astigmate, c’est-à-dire qu’elle voit mal de près et de loin. Sa cornée étant déformée, le malade voit trouble et peut également souffrir de maux de tête ou de fatigue visuelle.

Lunettes ou lentilles, il faut choisir

Lorsqu’un professionnel de santé détecte un kératocone, souvent à l’âge de la puberté, il conseille à son patient de porter des lunettes. Ce dernier peut s’accommoder de cet équipement, car sa vision n’est pas encore trop altérée. Pour autant, il convient de préciser que cette maladie oculaire évolue de façon inconstante. Chaque cas est unique, un malade pourra connaître les mêmes troubles de la vision pendant plusieurs années tandis qu’un autre pourra constater une détérioration rapide de sa vue. Les ophtalmologues constatent généralement une stabilisation de la maladie aux alentours de la quarantaine. À partir du moment où l’astigmatisme dépasse un stade trop sérieux, les lunettes ne suffisent plus. Les lentilles de contact demeurent à ce jour l’équipement optique classique pour soulager l’inconfort des patients. Là encore, cette solution n’est pas parfaite, car beaucoup de personnes ne supportent pas les lentilles. Le port d’une prothèse oculaire ne convient pas à tout le monde, certains malades ont les yeux irrités ou souffrent de sécheresse oculaire. Il faut également adapter les lentilles selon l’évolution du kératocone : la prothèse doit épouser continuellement la forme de la cornée. Quatre stades sont répertoriés, le premier étant un simple astigmatisme, le quatrième étant un amincissement extrême de la cornée. Dans ce dernier cas de figure, la lentille n’est plus utile, il faut envisager une opération chirurgicale.

La correction de la pathologie grâce aux lentilles de contact

Les lentilles de contact sont la correction visuelle plébiscitée pour corriger les troubles causées par un kéracatone, à partir du moment où la maladie n’atteint pas le stade numéro quatre. Elles sont fabriquées sur-mesure et se choisissent en fonction de la forme de l’affection et des besoins du patient. Un malade qui a besoin de lentilles, mais qui est intolérant à leur port, peut tout de même trouver un moyen de les supporter. En effet, les lentilles destinées à soulager les personnes atteintes de kératacone sont rigides, elles ne sont pas faciles à porter. Un inconfort visuel se ressent vite, dans ce cas, une lentille souple est déposée entre la cornée et la lentille rigide. Celle-ci fait office de couche protectrice et permet au malade de tolérer davantage sa correction. Dans l’hypothèse où l’adaptation ne peut se faire, il faudra envisager une chirurgie de la cornée. Peu importe le stade de la maladie et du choix des lentilles qui s'ensuit, l’Assurance Maladie prend en charge le coût des lentilles de contact. Elle rembourse près de 60 % des dépenses en fonction de la prescription médicale qui a été faite.

La lentille de contact rigide, une prothèse sur-mesure pour ralentir la maladie

Pour corriger efficacement un kératocone, il faut une lentille de contact rigide qui rétablit une acuité visuelle convenable. Autrefois assez compliquée à supporter pour le patient, la lentille rigide a connu des améliorations. Désormais, on peut retrouver les caractéristiques propres de sa rigidité tout en bénéficiant d’une certaine souplesse grâce à des matériaux spécifiques. Il y a les lentilles rigides perméables à l’oxygène : confortables à porter, elles sont en silicone, ce qui rend les prothèses souples. Le gaz peut passer à travers la lentille et oxygène l’œil. Une cornée qui ne respire pas correctement, c’est l’assurance de détériorer sa vision. Ce genre de lentille est supporté par beaucoup de patients, cependant, il faut veiller à les entretenir consciencieusement pour éviter toute forme d’irritation. Il y a également les lentilles sclérales, qui s’adaptent à la physiologie propre de chaque œil. Ces prothèses sont fines et ont un grand diamètre, elles prennent appui sur la sclère qui correspond au blanc de l’œil. Les lentilles sclérales forment un réservoir entre elles et la cornée, qui comprend du liquide. La cornée est donc en permanence humidifiée et cette couche protectrice apporte un véritable confort aux yeux. Afin de faire le bon choix, il vaut mieux en essayer auprès d’un spécialiste pour connaître le type de prothèse le plus adapté à ses exigences personnelles et obtenir sa lentille de contact sur-mesure.

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